
Le président américain Donald Trump avait annoncé tard dans l’après-midi du lundi 23 juin 2025 un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël. Cette information a été révélée par le New York Times qui dit l’avoir obtenu d’un haut responsable de la Maison Blanche.
L’administration américaine déclare que cet accord était le fruit de discussions menées par Trump avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et des représentants iraniens, sous l’arbitrage du Qatar.
Le ministre iranien des Affaires étrangères avait précédemment indiqué que Téhéran mettrait fin à ses attaques si Israël cessait ses agressions. En réponse, Israël a affirmé avoir atteint tous les objectifs de son opération militaire et a accepté de s’engager dans une trêve. Cependant, quelques heures après l’annonce du cessez-le-feu, des escarmouches ont éclaté entre les deux puissances rivales, remettant en question la durabilité de l’accord.
Ce conflit a radicalement redessiné l’architecture militaire de la région. L’Iran a lancé plus de 500 missiles et près de 1500 drones sur des cibles israéliennes, causant de lourds dégâts dans plusieurs villes de l’État hébreu. Les conséquences humaines sont également tragiques : on dénombre plus de 600 morts et près de 2000 blessés du côté iranien, tandis que le bilan des pertes israéliennes n’a pas été officiellement divulgué puisque le mythe du dôme de fer s’est effrité avec les nombreux dégâts enregistrés à travers plusieurs zones en Israël.
Cet accord de cessez-le-feu a été accueilli par de nombreux chefs d’État, notamment au Moyen-Orient, qui ont salué l’initiative. Trump, quant à lui, se vante d’être l’architecte de cet accord, mettant en avant son rôle dans la stabilisation d’une région marquée par des décennies de conflit.
Alors que le cessez-le-feu semble fragile, son succès dépendra de la volonté des deux parties de respecter leurs engagements et d’éviter de nouvelles escalades. Les yeux du monde entier sont désormais rivés sur la région, alors que les espoirs de paix persistent au milieu des tensions persistantes.
@Fils d’Iram