
L’ancien Premier ministre Claude Joseph a été entendu par la Cour d’appel de Port-au-Prince suite à l’invitation émise par le juge Emmanuel Lacroix. Il devait comparaître par devant la cour sur le dossier concernant l’assassinat du feu président Jovenel Moïse survenu la nuit du 6 au 7 juillet 2021.
Lors de son audition, le leader du parti EDE conteste l’ordonnance d’inculpation émise par le magistrat instructeur Walter W. Voltaire. Il a qualifié son ordonnance d’une honte au moment même où le juge instructeur pouvait faire avancer la justice du pays sur ce dossier crucial.
L’ancien premier ministre a fait des déclarations fracassantes devant les juges de la cour d’appel, affirmant qu’il y aurait plus de 20 millions de dollars dépensés pour orchestrer l’assassinat du feu président Jovenel Moïse. Selon lui, cette somme aurait transité de la République dominicaine vers Haïti, soulevant des questions sur les implications régionales de cette affaire.
Claude Joseph insiste sur le fait que l’ordonnance émise par le juge concernant le dossier soit complètement déconnectée de la réalité des événements entourant cet assassinat. Il soutient ainsi le fait que ce dossier soit devenu une construction politique orchestrée par le juge, qui ne reflète pas la vérité sur les circonstances de la mort du président.
De plus, il a révélé que c’était Joverlain Moïse, le fils de l’ancien président qui l’aurait confirmé que Jovenel Moïse a bien été assassiné. Une déclaration qui pourrait ajouter une nouvelle dimension à l’enquête en cours. Ces propos interviennent alors que le pays demeure en proie à des tensions politiques et à des incertitudes sur la justice liée à cette affaire tragique, qui a profondément marqué l’histoire récente d’Haïti. Les allégations de Claude Joseph risquent d’alimenter encore davantage le débat sur les véritables motivations et les acteurs impliqués dans l’assassinat.
@Fils d’Iram